[article]
Titre : |
Acides gras polyinsaturés à longue chaîne n-3 et risque cardiovasculaire : un mauvais procès dinefficacité |
Titre original : |
Long chain n-3 polyunsaturated fatty acids and cardiovascular risk: A bad trial of inefficiency |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jacques Delarue, Auteur |
Année : |
2018 |
Article : |
p. 86-99 |
in Cahiers de nutrition et de diététique > 2 volume 53 (avril 2018)
Tags : |
EPA DHA Omega 3 marins Risque cardiovasculaire Cardiopathie ischémique Prévention nutritionnelle |
Résumé : |
Cette mise au point a pour objectifs de préciser sur la base des essais récents et en particulier des nouvelles méta-analyses létat des lieux sur ce sujet ainsi que les mécanismes qui sous-tendent ces effets. Lépidémiologie met en évidence une très faible prévalence de cardiopathie ischémique chez les Inuits dans les années 5070. Les travaux de Bang & Dyerberg dans les années 70 les ont conduits à proposer lhypothèse que la teneur élevée en AGPI-LC n-3 de lalimentation traditionnelle des Inuits était susceptible dexpliquer ce constat épidémiologique ; le mécanisme invoqué était la moindre agrégabilité plaquettaire. Loccidentalisation ultérieure du mode de vie des Inuits rend compte de laugmentation de leur risque cardiovasculaire à partir des années 80. De lensemble des études de cohorte et des essais cliniques randomisés (ECRs), il apparaît que si les effets préventifs des AGPI-LC n-3 en prévention primaire ne sont pas formellement établis, leur effet protecteur en prévention secondaire est bien réel, du moins pour un apport > 1 g/j dEPA + DHA et plus particulièrement chez des patients avec hypertriglycéridémie (> 1,50 g/l) et/ou avec LDL cholestérol élevé (> 1,30 g/L), et ce alors même que ces patients ont un traitement médicamenteux de plus en plus conséquent destiné à éviter la récidive dévénements cardiovasculaires. Récemment, à côté des conseils nutritionnels dune augmentation des apports en produits dorigine marine susceptible de permettre datteindre un niveau > 1 g/j dEPA + DHA, ont été développés, des compléments hautement purifiés et concentrés dEPA ± DHA. Aux États-Unis, de nouvelles formes pharmaceutiques ont été acceptées par la FDA pour le traitement de lhypertriglycéridémie à la dose quotidienne de 4 g. Des ECRs avec ces nouvelles formes sont en cours pour apprécier leur bénéfice potentiel en prévention primaire ou secondaire. |
Nature du document : |
documentaire |
Niveau : |
BTS/Enseignement supérieur |
Discipline : |
Diététique |
En ligne : |
http://www.sciencedirect.com |
[article] Acides gras polyinsaturés à longue chaîne n-3 et risque cardiovasculaire : un mauvais procès dinefficacité = Long chain n-3 polyunsaturated fatty acids and cardiovascular risk: A bad trial of inefficiency [texte imprimé] / Jacques Delarue, Auteur . - 2018 . - p. 86-99. in Cahiers de nutrition et de diététique > 2 volume 53 (avril 2018)
Tags : |
EPA DHA Omega 3 marins Risque cardiovasculaire Cardiopathie ischémique Prévention nutritionnelle |
Résumé : |
Cette mise au point a pour objectifs de préciser sur la base des essais récents et en particulier des nouvelles méta-analyses létat des lieux sur ce sujet ainsi que les mécanismes qui sous-tendent ces effets. Lépidémiologie met en évidence une très faible prévalence de cardiopathie ischémique chez les Inuits dans les années 5070. Les travaux de Bang & Dyerberg dans les années 70 les ont conduits à proposer lhypothèse que la teneur élevée en AGPI-LC n-3 de lalimentation traditionnelle des Inuits était susceptible dexpliquer ce constat épidémiologique ; le mécanisme invoqué était la moindre agrégabilité plaquettaire. Loccidentalisation ultérieure du mode de vie des Inuits rend compte de laugmentation de leur risque cardiovasculaire à partir des années 80. De lensemble des études de cohorte et des essais cliniques randomisés (ECRs), il apparaît que si les effets préventifs des AGPI-LC n-3 en prévention primaire ne sont pas formellement établis, leur effet protecteur en prévention secondaire est bien réel, du moins pour un apport > 1 g/j dEPA + DHA et plus particulièrement chez des patients avec hypertriglycéridémie (> 1,50 g/l) et/ou avec LDL cholestérol élevé (> 1,30 g/L), et ce alors même que ces patients ont un traitement médicamenteux de plus en plus conséquent destiné à éviter la récidive dévénements cardiovasculaires. Récemment, à côté des conseils nutritionnels dune augmentation des apports en produits dorigine marine susceptible de permettre datteindre un niveau > 1 g/j dEPA + DHA, ont été développés, des compléments hautement purifiés et concentrés dEPA ± DHA. Aux États-Unis, de nouvelles formes pharmaceutiques ont été acceptées par la FDA pour le traitement de lhypertriglycéridémie à la dose quotidienne de 4 g. Des ECRs avec ces nouvelles formes sont en cours pour apprécier leur bénéfice potentiel en prévention primaire ou secondaire. |
Nature du document : |
documentaire |
Niveau : |
BTS/Enseignement supérieur |
Discipline : |
Diététique |
En ligne : |
http://www.sciencedirect.com |
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